“ Elle me pousse doucement à l'íntérieur
de la pièce et referme la porte.
Me voici seul…
Mon Dieu ! Quel aventure !
(…)
Mais il n’y a pas plus à reculer…
Je commence à me déshabiller, lentement…
Je crois qu’um condamné à mort, lorsqu’on
fait sa toilette avante de le mener au supplice, ne doit pas ressentir une
émotion plus considérable que la mienne.
Je quitte mes vêtementes, un à un…
Me voici en chemise…
J’hésite encore…
Quelle aventure, mon Dieu, quelle aventure
!
Enfin, dernier effort, je retire ma
chemisse et ma flanelle…
La glace me renvoie mon image.. Je
frissonne… Je n’ai plus rien à envier à mes hôtes, à présent, sous le rapport
de la tenue…
- Vous nous rejoindrez quand vous serez
déshabillé, a dit la jeune femme.
Hum ! cela est facile à dire, en vérité,
mais voilá que je n’ose plus sortir du cabinet de toilette”
(Roger Salardenne, Le Culte de la Nudité,
Éditions Prima, 1930, pág. 81)
Sem comentários:
Enviar um comentário